Les pollutions d’origines domestiques sont l’une des principales sources de pollution des eaux compte tenu du grand retard des collectivités en matière de collectes des eaux usées. Pour limiter ces nuisances, il existe deux modes d’assainissement : l’assainissement collectif et l’assainissement non collectif.
L’assainissement collectif
L’assainissement collectif s’articule en plusieurs phases :
- la collecte : le réseau public d’assainissement collecte les eaux usées domestiques et celles issues d’activités professionnelles (artisanat, restauration, industrie autorisée…) ;
- le transport dans les canalisations jusqu’à la station de traitement ;
- le traitement dans une station de traitement des eaux usées (station d’épuration). L’eau usée y est débarrassée de ses matières organiques qui forment des boues, puis de ses polluants. L’eau obtenue à l’issue de ce processus est rejetée dans le milieu aquatique, et les boues sont évacuées vers différentes filières : utilisation agricole (épandage, compost) ou incinération.
L’assainissement autonome ou assainissement dit non collectif (ANC)
L’assainissement non collectif se fait par le biais d’installations individuelles d’assainissement (fosses septiques, zones d’épandage,…) pour les immeubles et habitations non raccordés au réseau.
Sur ce second mode de traitement, l’usager est de fait, au plan juridique, soumis au respect des contrôles inhérents à l’existence même de son installation, faisant de lui un usagers du service public d’assainissement non collectif (SPANC).
